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Visuels pédagogiques

Concepts généraux

L'analyse du cycle de vie du numérique



Analyse du cycle de vie du numérique (ACV) source ecoresponsable numerique.gouv
Analyse du cycle de vie du numérique (ACV) source ecoresponsable numerique.gouv

Source de l'image : Guide des achats numériques responsables - DiNUM, MTE, INR, DAE - avril 2021

Une ACV permet d'étudier et de mesurer, avec une approche "cycle de vie", la totalité des impacts d'un produit ou d'un service, de sa fabrication en prenant en compte l'extraction des minerais, de son utilisation à sa fin de vie. Les impacts sont appelés des "flux" entrants et sortants, un flux entrant est ce qui va permettre de produire et le flux sortant est ce qui est rejeté. Parmi les flux entrants, on trouve, par exemple, ceux des matières et de l’énergie : ressources en fer, eau, pétrole, gaz. Quant aux flux sortants, ils peuvent correspondre aux déchets, émissions gazeuses, liquide rejeté, etc. Une ACV est bien plus complète qu'un bilan carbone car l'ACV est multi-critère (et pas seulement GES) même si elle est plus difficile à réaliser.

Pour en savoir plus : rendez-vous sur la page écoconception numérique du gouvernement


Comprendre le numérique responsable et ses enjeux



Source de l'image : Good IT ! 2025

Le numérique responsable (NR) est une démarche d'amélioration continue qui vise à réduire l'empreinte écologique, économique et sociale du numérique, c'est l'application du développement durable pour le secteur du numérique.

D'un côté, nous avons les impacts négatifs du numérique (sociaux, environnementaux et géopolitiques) sur l'ensemble de la chaîne du cycle de vie du numérique : le numérique est un poids non-négligeable sur l'environnement et créé de la pollution du sol, de l'air, et de l'eau, ainsi que des fortes tensions ; le numérique est aussi à la source de nombreux conflits, risques psychosociaux, maladies, décès, exploitations des travailleurs, etc. ; et des risques géopolotiques car, le numérique est aujourd'hui au coeur de nos sociétés. De l'autre, le numérique peut être libérateur et permettre d'améliorer la société (santé, éducation, communication, protection de l'environnement, automatisation, etc.). Ainsi, pour garder les aspects positifs du numérique, il est indispensable d'en réduire ces aspects négatifs et donc de créer un numérique plus responsable, qui soit éthique, souverain, choisi et soutenable pour l'environnement et le vivant. Pour cela, une des premières actions est de comprendre le fonctionnement du numérique, ses enjeux et impacts, pour ensuite changer nos comportements à l'échelle individuelle et surtout collective et de la société.


La sobriété numérique


Les ordres de grandeur du numérique
Les ordres de grandeur du numérique

Source de l'image : Les ordres de grandeurs (Co2eq) du numérique - Clotilde Maury pour l'AEFA - 2025

La sobriété numérique est l'idée de réduire les impacts négatifs environnementaux du numérique en questionnant et limitant les usages numériques, en comprenant les échelles de grandeurs du numérique (le poids d'un mail est minime par rapport à l'impact de la fabrication d'un smartphone) et en modifiant ses habitudes de consommations.

La robustesse numérique


Comprendre la robustesse
Comprendre la robustesse

Source de l'image : La Robustesse - Les Ecolo Humaniste - 2024

La robustesse numérique est le fait de maintenir stable un système face à des potentielles crises (crises écologiques, cyberattaque, pénurie, crise géopolitique, bug informatique, panne du réseau, etc.) en mettant en place plusieurs solutions indépendantes dont au moins une solution lowtech voir notech, sans pour autant augmenter les impacts négatifs du système. Pour cela, il faut accepter de diminuer la performance de chacune des solutions, de ne pas "mettre tous les œufs dans le même panier", de prendre conscience des limites et risques du tout numérique.
Un modèle robuste est un modèle plus solide que le modèle de performance face aux risques et qui est capable de s'adapter à son environnement.
Détail des métaux présents dans chaque partie du téléphone
Livret d'animation pour présenter les métaux dans les smartphones

Pour en savoir plus : La révolution de la robustesse - OLIVIER HAMANT - TEDs Talks

Inclusion numérique


Automonie des personnes face au numérique par Emmaus Connect en 2019
Automonie des personnes face au numérique par Emmaus Connect en 2019

Source de l'image : L'autonomie des personnes face au numérique - Emmaüs Connect - 2019

L'inclusion numérique est définie par le CNNum comme « l’inclusion sociale dans une société et une économie où le numérique joue un rôle essentiel ». En soit, l’inclusion numérique relève à la fois de la réduction de la fracture numérique et de la lutte contre l'illectronisme, de l'accessibilité numérique et de la considération du numérique comme levier d’innovation, d’épanouissement social, personnel et professionnel, culturel et artistique.
Pour cela, le numérique ne doit être subi ni une source supplémentaire d'exclusion.
De plus, le nombre de personnes rencontrant des freins dans l’utilisation des outils numériques augmentent à mesure que les usages numériques se multiplient, d'après le Baromètre du numérique 2024. Il est donc indéniable de la totalité de la population française ne pourra jamais être totalement autonome avec le numérique, et qu'il est nécessaire de réfléchir le numérique comme une solution complémentaire et non comme une solution à part entière.


L'importance de l'accessibilité, comprendre le handicap


les différentes situations du handicap et leur temporalité
les différentes situations du handicap et leur temporalité

Source de l'image : Les situations de handicap Good design Playbook - APF France Handicap, Groupe Seb, CNSA - 2020

Le handicap nous concerne toutes et tous au cours de notre vie. Définition du handicap : “toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant” (MDPH, 2011 article 114 de la loi n°2005-102). Le handicap n’est donc pas la déficience mais bien l’incapacité à interagir normalement avec son environnement. En n’étant pas inclusif et accessible, le numérique crée donc des situations de handicap. De plus, il existe plusieurs types de handicap, permanent, temporaire et situationnel. Une personne en situation de handicap temporaire vivra les mêmes difficultés dans un temps restreint qu’une personne en situation de handicap permanent. Pour mieux comprendre les enjeux, le Tech-Lab APF France a illustré ces situations dans son Good Design Playbook. Nous constatons qu’un adulte portant un bébé dans les bras sera autant en difficulté à un moment présent qu’une personne ayant le bras cassé ou une seule main. De même qu’une personne fatiguée sera dans la même situation qu’une personne souffrant d’amnésie pour un court moment.

Pour aller plus loin :
Site RGAA du gouvernement - règlement général de l'amélioration de l'accessibilité

Open Source et logiciel libre


Les quatre critères d'un logiciel libre, source https://www.tuleap.org/fr/open-source/definition-logiciel-open-source
Les quatre critères d'un logiciel libre

Source de l'image : Les 4 libertés d'un logiciel libre - Tuleap à partir du mouvement du « logiciel libre », lancé en 1984 par Richard Stallman

Les solutions open source ou libres sont des solutions numériques en opposition à des solutions propriétaires (qui appartiennent à des entreprises et dont le code est fermé) où l'on peut utiliser et modifier le code ou le contenu source. Ainsi, la solution est accessible au public, et développer de manière collaborative et décentralisée, n'importe qui peut voir, modifier et distribuer le code source à sa convenance.

Un logiciel est considéré comme « libre » s’il donne à l’utilisateur quatre libertés fondamentales :la liberté d’utiliser le logiciel à n’importe quelle fin ; de l’étudier et de modifier le code source ; de redistribuer des copies du logicier ; d’améliorer le logiciel et de partager ces améliorations avec la communauté.
Un logiciel Open Source doit correspondre aux critères suivant : la libre redistribution du logiciel, l’accès au code source, la possibilité de créer des travaux dérivés et l’intégrité du code de l’auteur.

Les notions de libre ou d'Open Source ne doivent pas être confondus avec la gratuité.

Bien que ces 2 termes semblent être synonymes, Richard Stallman (initiateur du mouvement du logiciel libre, et en 1983 du projet GNU) explique que le logiciel libre est basé sur des valeurs éthiques tandis que l'open source est surtout basé sur la praticité et l'ouverture du code.

Ces modèles permettent une meilleure qualité, une plus grande flexibilité, une baisse des coûts, une fin de la dépendance à un seul fournisseur, une meilleure robustesse.

Pour aller plus loin : Page internet de GNU : système d'exploitation pour des logiciels libres

La fabrication et la conception

La liste des métaux dans un smartphone


Listes des 50 métaux qui se trouvent dans un smartphone par SystExt
Liste des métaux d'un smartphone

Source de l'image : Liste des 50 métaux qui se trouvent dans un smartphone - SystExt - 2017

Un smartphone contient entre 50 et 60 métaux différents. Le numérique exerce une forte pression sur les métaux et le secteur minier dans le monde. La miniaturisation les rend très difficiles à recycler et à tendance à leur faire perdre leur potentiel.

SystExt emet 5 recommandations à destination des décideurs et fabricants de Smartphones :
1. Tendre vers des conceptions sobres : arrêter la course à la meilleure performance (en terme de résolution des écrans par exemple), simplifier les fonctionnalités des smartphones, proposer des appareils opérationnels et qui répondent aux besoins réels et indispensables des consommateurs (contrairement aux vidéos ultra HD, par exemple).
2. Construire des appareils non obsolescents : garantir des durées minimums d’utilisation, mettre au point des pièces détachables et changeables aisément (exemple des batteries qui ne peuvent être retirées de façon isolée car encastrées dans l’appareil).
3. Favoriser la réutilisation et la recyclabilité des appreils : mettre en place et réglementer des taux de recyclabilité minimums des appareils, limiter les usages dispersifs des métaux (alliages complexes, dopages, encres).
4. Privilégier des métaux provenant de filières de recyclage : introduire massivement des métaux recyclés dans les téléphones fabriqués, mettre en place et réglementer des quantités minimums de métaux recyclés qui entrent dans la composition de ces appareils.
5. Soutenir financièrement les filières ou les fabricants qui permettent la mise en vente de modèle qui répondent aux objectifs précédents.


Pour aller plus loin :

Le problème des mines


Photomontage de Dillon Marsh pour montrer la taille de l'extraction du cuivre en comparaison avec la taille de la mine de cuivre de Palabora
Photomontage de Dillon Marsh pour montrer la taille de l'extraction du cuivre en comparaison avec la taille de la mine de cuivre de Palabora

Source de l'image : Photomontage de la taille de l'extraction de cuivre en comparaison à la taille de la mine de cuivre de Palabora Exposition For What It’s Worth - Dillon Marsh - 2014

Le problème est multiple :
  • les métaux sont une ressource finie, la demande en cuivre risque d'être critique dès 2030.
  • Entre 2002 et 2015, le monde a extrait autant de matières qu’il n’avait été extrait en 100 ans.
  • Le besoin va être multiplié par 5, soit la même quantité à produire en 30 ans jusqu’à 2050 que tout ce qui a été extrait depuis l’antiquité.
  • L’industrie minière est la plus émettrice de déchets toxiques solides, liquides et gazeux.
  • Des déchets qui ne peuvent pas se dégrader et qui sont principalement des métaux lourds : le plomb, l’arsenic, le mercure, l’antimoine… Ces déchets sont stockés souvent sous forme de boue ou de gravats, dans des parcs à résidu, dans des montagnes ou des barrages et/ou remis en partie dans les anciens espaces des mines. Ces stockages représentent souvent des hectares de déchets.
  • Actuellement, il n’est pas possible de dépolluer un site minier autrement qu’en déplaçant les déchets et en cherchant à les isoler.
  • Les zones minières sont immenses (plusieurs km², pour illustrer la mine de lignite de Hambach en Allemagne, devrait atteindre les 85 km²), détruisant des espaces de vie, écocide, et polluants les alentours (exemple en France de la mine de Salsigne).
  • Les minerais sont au cœur de conflit géopolitique et de situation humaine désastreuse (guerres, travail des enfants, maladies et morts, etc.).
Pour aller plus loin :
ATELIERS DE DÉCOUVERTE | Travaux thématiques sur les principaux impacts de l'exploitation minière - SystExt
Site internet de Dillon Marsh projet For What its Worth
SystExt
David Maenda Kithoko - pour un écologie décoloniale du numérique
Podcast de Techologie avec Célia Izoard Journaliste pour les questions minières
[Livre blanc "Le retour de l'exploitation minière, une fausse bonne idée" de Good IT](https://cloud.good-it.org/s/x2sK2TCRPtLPMDJ "Livre blanc "Le retour de l'exploitation minière, une fausse bonne idée" de Good IT")

Le sac à dos écologique du numérique


Sac à dos écologique d'un ordinateur de la Fresque du Numérique
Sac à dos écologique d'un ordinateur

Source de l'image : Sac à dos écologique d'un ordinateur, carte de la Fresque du Numérique

Il faut 200kg de matières premières (sans compter l'eau) pour un smartphone de 5,5 pouces, et 800 kg (sans compter l'eau) pour un ordinateur de 2kg.
98% de la matière utilisée ne se retrouvent donc pas dans le produit final, mais deviennent des déchets.

Pour aller plus loin :
La fresque du numérique
Le MOOC de l'INR
Le MOOC de l'INRIA

L'urgence écologique et les limites planétaires



Les 9 limites planétaires Stockholm Resilience Centre, CC BY
image limitesplanetaires.jpg (0.2MB)

Source de l'image : Sur 9 variables du système Terre monitorées, 6 font aujourd’hui l’objet d’un dépassement de frontière planétaire. Stockholm Resilience Centre, CC BY

Il est important de comprendre la différence entre crise écologique et crise climatique. La crise du climat est un aspect de la crise écologique qui ne doit surtout pas être considéré individuellement sans risquer d'impacter fortement les autres limites planétaires. Pour penser la crise écologique, il est nécessaire de comprendre l'aspect systémique des enjeux, et de ne pas oublier l'urgence de la préservation des écosystèmes et espaces de vie, de l'eau, des ressources abiotiques et de la biodiversité.

Pour aller plus loin :
Comprendre la théorie du Donut

L'utilisation

Les câbles sous-marin


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Les câbles sous-marin pour le bon fonctionnement d'Internet - SubMarineCableMap - Plonge au coeur d'Internet

Source de l'image : Les câbles sous-marin pour le bon fonctionnement d'Internet, Plonge au coeur d'Internet par SubMarineCable Map

95% des communications mondiales transiteraient par des câbles sous-marins.
Il y 500 câbles sous-marins, ce qui représente 1,3 million de kilomètres = 33 fois le tour de la Terre.

La captologie de l'attention


Image illustrant les mécanismes de captologie par Frédéric Daubagnia
Les mécanismes de captologie

Source de l'image : Illustration des mécanismes de captologie par Frédéric Daubagnia pour la conférence théâtralisée "Votre attention s'il vous plaît" - 2024

La captologie est un mécanisme étudié qui tente de nous faire rester le plus longtemps possible (voir créer une dépendance) sur une application, un site Web, ou un équipement numérique en utilisant nos biais cognitifs. L'attention est devenue un moyen de profit en récupérant un maximum de données sur les comportements utilisateurs et en créant des comportements de conditionnement voir de manipulation.


Pour savoir plus, vous pouvez retrouver les documentaires courts d'Arte "Dopamine"


Les datacenters et bigdata


Prévision de l'explosion des données par Statista multiplié par 45 entre 2020 et 2035
L'explosion des datas

Source de l'image : Prévision de l'explosion des données par Statista Digital Economy Compass - 2019

Infographie sur les impacts environnementaux du numérique par l'ADEME de 2025
Les impacts environnementaux du numérique en 2022

Source de l'image : Infographie sur les impacts environnementaux du numérique par l'ADEME - 2025

Les centres de données sont des infrastructures, des installations physiques qui hébergent des serveurs et divers équipements informatiques essentiels pour stocker, organiser et diffuser d’immenses quantités d’informations. Actuellement, on compterait plus de 9400 centres de données dans le monde, chiffre qui ne cesse de s’accroître pour répondre aux besoins (voir le schéma prévisionnel ci-dessous du volume de données par Statista - 2019).
Si les datacenters ont été très critiqués pour leur consommation d'énergie due à leur fonctionnement sans interruption, leur taille (en dix ans, elle a évolué de 1 000 m2 à 10 000 m2 pour les installations les plus récentes) et leur production de chaleur qui nécessite des systèmes de refroidissement, ils ont particulièrement amélioré leur impact en travaillant notamment sur la redistribution de la chaleur et leur efficacité énergétique (PUE).
Néanmoins, d’après l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les datacenters consommeraient entre 1 et 1,3 % de l’électricité mondiale et reste une part importante de l'empreinte carbone de nos activités numériques.
L'explosion de l'Intelligence Artificielle agrave très grandement le problème.

Rappelons que l'empreinte carbone est la plus facile à calculer mais est loin d'être la seule source de pollution du numérique.


Le problème des datacenters est donc lié au problème de la bigdata ou mégadonnés pouvant être collectées et produites de manière continue à partir de diverses sources et appareils (quantité de donnée). Plus il y a de données collectées, plus il est nécessaire d'avoir de la place pour les stocker.
La bigdata est aussi un problème de souveraineté et un enjeu d'éthique, notamment suite au scandale comme Cambridge Analytica et de manipulation des populations par analyse des données.

Lien vers l'étude de l'ADEME sur l'impact environnemental du numérique
https://ecoresponsable.numerique.gouv.fr/docs/2024/etude-ademe-impacts-environnementaux-numerique.pdf

La fin de vie

Le phénomène d'obsolescence


Les trois phénomènes d'obsolescence dans le numérique
Les phénomènes d'obscolescence

Source de l'image : Les trois phénomènes d'obsolescence dans le numérique - Clotilde Maury - 2024

L'obsolescence est la réduction volontaire de la durée de vie pour accélérer le renouvellement des produits.
Nous pouvons en distinguer trois types :
L'obsolescence fonctionnelle : le produit arrête de fonctionner ou ne peut plus remplir sa fonction première du fait d'un défaut technique.
L'obsolescence logicielle : diminution des possibilités d’usage d’un appareil numérique (smartphone, tablette, ordinateur, etc.) en raison de l’indisponibilité ou du dysfonctionnement d’un logiciel. (fin du support technique, incompatibilité avec nouvelle version, mise à jour obligatoire trop lourde qui ralentit le produit ….)
L'obsolescence marketing, ou esthétique ou psychologique : phénomène par lequel les consommateurs vont changer un produit qui est encore en bon état de fonctionnement ou d'usage parce qu'il apparaît comme daté par rapport aux produits similaires plus récents, notamment dans le domaine du design.


La fin de vie des équipements électroniques


Photo de MUNTAKA CHASANT et SOLENT NESIPA de la décharge de déchets électroniques et électriques (DEEE) de Agbogbloshie au Ghana
décharge de déchets électroniques et électriques

Source de l'image : Décharge de Déchets d'équipements électroniques et électriques (DEEE) de Agbogbloshie au Ghana, photographie de Muntaka Chasant pour pour l’agence Solent News/Sipa

Encore aujourd'hui, seulement 17 % des équipements numériques sont collectés et dont 30 % seront recyclés, le reste est enfoui, incinérés illégalement, ou envoyés illégalement (interdit par la convention de Bâle) dans des pays tels que le Ghana.
Interpole estime qu'en 2020, 60 % à 90 % des déchets électriques et électronique (DEEE) échapperaient aux filières de dépollution à l’échelle mondiale. Les bénéfices du trafic illégal sont estimés à près de 20 milliards d’euros.
Le plus grand gisement de métal se trouve dans nos décharges.
Il est nécessaire de donner une seconde vie à nos équipements en les reconditionnants ou en les recyclant.
Cependant :
  • Il faudrait pour cela uniformiser les batteries et éviter la miniaturisation qui empêche le recyclage.
  • Interdire la production et le commerce d’équipement non-recyclable.
  • On ne pourra jamais tout recycler (alliages, contamination, impuretés, perte d’efficacité du métal).
  • Le recyclage a aussi un coût économique et écologique peu négligeable.


Oser construire le récit désirable d’un numérique soutenable


Fresque des nouveaux récits
La fresque des nouveaux récits

Source de l'image : Flyer de la fresque des Nouveaux Récits -

Le récit actuel du numérique nous est dicté par ceux pour qui il est profitable : les géants du secteur du numérique en autre. Pourtant, nous voyons bien que ce numérique là n'est ni souhaitable, ni équitable et qu'il ne répond pas aux promesses des pionniers du Web. C'est pourquoi il est urgent d'oser construire collectivement un numérique qui réponde aux besoins des uns et des autres tout en étant plus respectueux des vivants et de l'environnement.

Pour aller plus loin, il est possible d'écouter de nombreux podcasts ou de faire une fresque des nouveaux récits, comme par exemple :
Des récits qui nous aident à mieux comprendre et à accepter la nécessité de sacrifices partagés - Common good summit
La Vallée du Silicium d'Alain Damasio
Fresque des nouveaux récits
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